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Supertramp

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La biographie complète - Supertramp

D'abord tourné vers la musique progressive, le groupe londonien s'est ensuite orienté vers un registre plus léger et mélodieux. Avec leurs titres, " The logical song " ou encore " It's raining again ", ils se sont offert quelques gros succès dès le milieu des années 70. 

Supertramp, c'est d'abord la rencontre dans un club londonien entre un millionnaire néerlandais, Stanley August Miesegaes, et le chanteur et pianiste, Richard Davies, accoutumé à jouer avec des groupes instrumentaux de la trempe des Shadows. Stanley August Miesegaes demande à Richard Davies de recruter, par les biais des petites annonces du " Melody Maker ", les meilleurs musiciens possibles. Roger Hodgson, chanteur, bassiste et guitariste, Dave Winthrop, saxophoniste, et Robert Miller, batteur, sont retenus.
Le premier album, sans nom, de Supertramp (un choix inspiré par le livre " Atobiography of a Supertramp "), sort en 1970, sans que le public s'en fasse écho.
Richard Davies, Roger Hodgson et Dave Winthrop se retrouvent finalement seuls. Ils se tournent alors vers le bassiste, Frank Farrell, et le batteur, Kevin Currie, pour enregistrer leur second disque " Indelibly stamped " en 1971 qui ne retient l'attention que pour sa pochette qui représente le buste d'une femme tatouée.

Supertramp est mort... vive Supertramp

La suite est moins heureuse encore, Supertramp, lâché par son mécène, se lance dans une série de concerts qui s'avère désastreuse... Une nouvelle fois le groupe éclate. Richard Davies et Roger Hodgson sont les uniques rescapés de la formation. Ils recrutent alors le saxophoniste, John Helliwell, adepte de la musique de John Coltrane, le bassiste, Dougie Thomson, également ex membre de l'Alan Bown Set, et Bob C. Benberg, transfuge du groupe Bees Make Honey.
En 1974, c'est la résurrection. Le groupe sort, avec un succès encore jamais atteint, " Crime of the century " qui s'appuie en particulier sur les claviers et le jazz. " Dreamer " ou encore " School ", reconnaissable entre tous par son long solo d'harmonica, sont quelques uns des titres qui assureront la pérennité de Supertramp.
" Crisis ? What crisis ", qui sort en 1975, renvoie le groupe dans les cordes.
Il faut attendre le titre " Give a little bit ", extrait de l'album " Even in the quietest moments ", pour que les ventes redécollent. " Fool's ouverture ", autre morceau du disque, est, lui, considéré comme l'une des plus grandes réussites du groupe.

L'apogée c'est pour bientôt

Nous sommes en 1979, Supertramp enregistre le très pop " Breakfast in America ", dont il se vendra plus de vingt millions d'albums. Les extraits " The logical song " et " Take the long way home" assureront un large succès au groupe.
Après "Paris" en 1980 et une tournée mondiale deux ans plus tard, la formation revient avec " Famous last world ", toujours en 1982. Un disque qui marque le déclin de Supertramp et le départ de Roger Hodgson, qui n'apprécie pas le virage rythm and blues.
Richard Davies se retrouve donc seul aux commandes du Supertramp. Inévitablement, les deux albums suivants " Brothers where you bound " (1985) et " Free as a bird " (1987) affichent une baisse des ventes et de qualité qui entraîne la fin du groupe.
Coup de théâtre néanmoins en 1997. Richard Davies, John Helliwell et Bob C. Benberg se retrouvent pour enregistrer "It's about time" avec quelques autres musiciens. Les titres " It's a hard world ", dans la lignée des Pink Floyd, et " Where there's a will " aux intonations gospel, ainsi que la tournée qui suit, permettent à Supertramp de renouer avec le public, sans toutefois rivaliser avec l'engouement suscité au milieu des années 70.

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